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Pour éviter toute ambiguïté, voici la position du Collectif sur le projet des canons à neige :

 

-Nous sommes pour :

 

-toutes solutions pérennes qui permettraient d'avoir une offre touristique complémentaire tout au long de l'année avec des activités multi-saisons qui peuvent fonctionner même quand la neige n'est pas là. Par exemple, la reconversion des pistes de ski de Cormaranche en Bugey en piste de VTT de descente ou de cross est une alternative touristique intéressante quelle que soit la saison.

 

-les travaux engagés sur les pistes de fond ou d'alpin (épierrage ou broyage par exemple) qui tout en restant dans un coût raisonnable pour la collectivité, favorisent le ski avec des couches de neige les plus faibles possibles.

 

-toute animation de la station été comme hiver , notamment par les différentes associations impliquées.

 

 

 

mais nous demandions qu'avant d'engager près d'1 million d'euros d'argent public :

 

-la possibilité de faire de la neige artificielle et de la maintenir sur les pistes soit examinée sérieusement avec :

-une étude météorologique exhaustive réalisée par un organisme indépendant avec des projections pour les années futures dans le cadre du réchauffement climatique,

-une connaissance de la dynamique hydraulique de l'étang afin de ne pas le condamner par des prélèvements excessifs générés par un besoin de fonctionnement impératif lié au montant financier engagé.

 

-qu'une étude financière soit effectuée précisant les coûts d'investissement, de fonctionnement, la durée du retour sur investissement, les retombées économiques, les répercussions sur le budget neige , celui-ci connaissant un déficit depuis de nombreuses années. Allons-nous résorber ce déficit ou au contraire l'aggraver ?

 

-que soient clairement exposés les projets d'extension du réseau de canons à neige pour relier Terre Ronde à la Praille.

 

 

Tant que nous n'aurons pas de réponse à ces différentes questions, le Collectif Hauteville/Valromey restera opposé à un projet que nous jugeons dans l'état actuel du dossier, irréaliste, coûteux et contre-productif pour la collectivité.

Compte rendu de la soirée du Conseil communautaire du mercredi 27 janvier 2016.

 

Vous trouverez dans les lignes ci-dessous un résumé de cette soirée très spéciale.

Dans le cas où l’on voudrait argumenter sur ce qui va suivre en nous accusant de mensonges, nous vous informons que nous disposons d’une vidéo du conseil, qu’on peut mettre à disposition de toute personne la demandant.

 

 

La soirée :

 

  • 19h45 : Comme vous le savez, nous avions proposé à toutes les personnes qui s’opposaient au projet des canons de venir assister à ce conseil. Une surprise nous attendait, sous la forme d’une « contre manifestation Â» d’une quarantaine de personnes qui s’étaient amassées devant les portes de la mairie et de la salle du conseil, non sans raisons comme on le verra. A cette heure-là, nous étions encore assez peu nombreux, convenons-en, car nous avions donné comme heure de rendez-vous 20h30, l’heure du conseil communautaire ayant été modifiée après la parution de nos flyers.

  • 20h00 : Nous sommes alors une bonne cinquantaine d’opposants mais il n’est pas encore 20h30 ! Les CM (contres manifestants) ont une stratégie de gamins, ils pensaient occuper la salle et ensuite nous en interdire l’accès. Comment ? Et bien avec un service de gros bras qui se positionnent devant la porte, tournent le dos à l’entrée et nous empêchent de pénétrer à l’intérieur ! On peut rappeler que cela est strictement interdit par la loi, ce qu’il faudrait peut être rappeler à nos élus, qui n’ont pas bougé ni réagi, même pas Monsieur le Président de la Communauté de communes.

Evidemment, cela ne nous a pas empêché de rentrer, après avoir demandé l’intervention des élus présents pour faire cesser cette mascarade ! Nous sommes alors une cinquantaine (tout le monde ne peut pas rentrer)

  • Nous reviendrons sur le premier sujet, la présentation d’un projet d’aménagement de de zones humides du Plateau par le Siabva.

  • Il est 20h30 et dehors les opposants sont à l’heure ! il y a alors plus de 100 personnes dehors et une bonne quarantaine à l’intérieur ! Malheureusement, nos élus et les journalistes présents ne verront pas cette foule. Monsieur Argenti essayant même de minimiser le mouvement en expliquant qu’il y a seulement « 15 à 17 opposants Â» (sic) !

  • Un premier vote pour que les 3 projets (canons à neige, Forage et Cité médiévale) soient associés dans un même package « projet touristique Â». L’intérêt et le calcul à deux sous de nos élus : une fois voté, on ne peut plus s’opposer à l’un des projets ! hop un package à 3M€ !

On assiste alors à une aberration de certains élus, ceux-ci ne veulent pas prendre position, c’est plus simple, dix d’entre eux s’opposant non pas au projet mais au vote !

Belle démonstration de démocratie et d’incapacité à donner un avis !

Au final pas de majorité, sur 26 voix seulement 13 se positionnent pour !

On peut noter que contrairement à l’usage, on ne demande pas aux élus de voter « pour Â» mais on déduit le nombre de « pour Â» à partir des votes « contre Â» et des abstentions !

 

  • Vient ensuite dans la soirée le vote pour la validation du projet des canons à neige, enfin pas tout à fait : pour l’autorisation de la demande de permis de construire et l’autorisation de lancer les appels d’offres … Malgré une majorité de 16 voix pour, il faut rappeler que ce projet n’est pas validé, qu’on se le dise, car les financements ne sont pour le moment pas officiellement trouvés et il reste des procédures pour le contrer. Dans les jours qui viennent, nous vous demanderons aussi de faire entendre vos points de vue par différentes actions.

 

  • Le projet de Montcornelles (cité médiévale) est aussi mis au vote pour être poursuivi, malgré quelques oppositions, cette poursuite est votée. Nous pouvons dénoncer, sans que ce soit un scoop, qu’une grosse pression a été mise sur les élus, et notamment ceux d’Aranc, en leur demandant de se positionner favorablement pour les projets de canons et de forage en échange d’un appui de la majorité au projet Montcornelles. C’est juste du chantage et une façon très particulière de gérer la communauté de communes.

 

 

Revenons maintenant sur certains moments incroyables de cette soirée !

 

  • Sécurité : Une rue bouclée, des policiers en civil (ex RG) et une vingtaine de gendarmes en réserve au cas où !

Au cas où quoi ? Nous ne sommes que des citoyens qui nous intéressons aux projets et à notre représentation par nos élus ! Nous souhaitons échanger, discuter, ce qui nous a été jusqu'à maintenant refusé par M. Emin, nous ne voulons en aucun cas d’affrontement physique contrairement à ce que l’on a pu voir de la part des CM (lire plus haut).

  • Des projets « trop chers Â» : En début de séance, le syndicat intercommunal du Bassin Versant de l’Albarine (SIABVA) présente un projet d’aménagement de zones humides avec un sentier de découverte et une mise en accessibilité pour les handicapés. Un projet estimé à 250 000€ mais seulement 50 000€ à la charge de la communauté de commune au final après les différentes aides. La seule remarque ou question des élus présents, c’est M. Emin qui trouve que cette somme reste élevée ! On parlera quelques minutes plus tard de valider un package de 3 projets pour une enveloppe d’environ 3M€ dont bien évidemment le projet des canons à neige à 900 000€HT et seulement 50% d’aides non confirmées, sans compter les coûts de fonctionnement annuel !

  • M. Argenti : Il nous faudrait 3 pages pour présenter ici les élucubrations de M. Argenti. Comme à son habitude, il fait son show en monopolisant la parole et le micro, et comme d’habitude, plus il parle plus il raconte des absurdités, à se demander s’il réalise ce qu’il dit ! Un petit florilège (Attention les raisonnement sont parfois tellement incohérents qu’il faut s’accrocher !) :

    • Donc, après une question précise de Fabienne Joly, nous y reviendrons, nous avons le droit à 20 minutes de tout et n’importe quoi, sauf bien évidemment une réponse à la question. M. Argenti arrive tout de même à nier l’existence du réchauffement climatique (à moins de deux mois de la COP21)! Alors comment arrive t'il à cette affirmation, c’est simple : « regardez les experts qui annonçaient que le pétrole allait être de plus en plus cher, et bien que voit-on aujourd’hui ? Le prix a tellement baissé que les investissements faits dans les énergies renouvelables semblent un mauvais choix ! Donc, si des experts ne savent pas prévoir le cours du pétrole, on peut fortement douter que d’autres experts voient juste avec le réchauffement climatique Â» (CQFD). Alors là chapeau ! Mais ou va-t-il chercher tout ça !

      • Donc on en est à : « les experts sont tous nuls Â» et on passe à Â« Les personnes qui ont rédigé le fameux rapport pour l’implantation des canons à neige sont les meilleurs puisque ce sont des experts !!!!!! Â» 

On n’est plus à une contradiction près !

      • On vous passe les remarques sur le fait que ce n’est pas un petit groupe de 17 personnes qui vont nuire aux projets …. Ou encore plus fort : «Si on se met à écouter les minorités, où va-t-on ? Â» Et bien M. Argenti, on va dans ce que l’on appelle ailleurs la démocratie, tout simplement â€¦

      • Il rappelle inlassablement que les canons à neige était dans son programme et qu'il est donc légitime de le porter. En réalité il n'y a strictement rien à ce sujet dans ses documents de campagne, ni que l'ensemble des villages de la comcom seraient mis à contribution.

      • Une remarque malveillante à l’adresse des membres du collectif qui habitent sur le Valromey, et qui « ne trouvent rien à redire contre les canons à neige des Plans d’Hotonnes Â» . Si nous avions pu lui répondre, nous lui aurions précisé qu’il n’y a aux Plans d’Hotonnes qu’un seul canon, et que l’exposition des pistes est tout à fait différente... bref rien à voir avec le projet d’Hauteville et les demandes de réponses à nos questions !

      • Des remarques aussi sur l’incompétence des « soi-disant experts Â» de notre collectif qui ne sont que des rigolos … Si seulement on pouvait en rire. Mais peut-être n’a-t-il même pas lu le rapport du cabinet qu’ils ont engagé ?

      • Ah oui comme d’habitude … « Dans tout projet, il y a un risque donc on va le prendre ! Â» Ce qui laisse sous entendre que l’on peut bien faire n’importe quoi, puisque à partir du moment où l’on fait quelque chose, il y a un risque !

Pourrait-on lui rappeler que si effectivement il existe des risques, il y a heureusement des personnes sérieuses qui travaillent pour les minimiser et justement peuvent dans certains cas trouver le risque trop important par rapport aux résultats attendus !

M. Argenti aurait pu ajouter, comme il aime le faire souvent à propos des forages, que si on ne tente pas et bien on pourrait passer à côté d’une opportunité ! Ce à quoi on peut lui répondre que ce slogan est déjà pris mais en mieux par la Française des Jeux: « 100% des gagnants ont tenté leur chance ! Â» … Surtout les 100% qui ont perdu !

 

  • Enfin le mieux est quand même, comme à son habitude, le fait de ne pas répondre aux questions. Peut être n’a-t-il pas compris celle posée par Fabienne Joly plusieurs fois ! C’est pourquoi on va l’écrire, de manière à ce que, peut-être, il prenne le temps de la lire tranquillement !

La question est la suivante : Pourquoi le rapport « cas par cas Â» déposé par le cabinet Abest auprès de la DREAL a-t-il pour objectif de « Sécuriser l’exploitation du domaine skiable en optimisant l’installation de neige de culture existante. Â» alors qu’il n’existe pas d’installation de neige de culture actuellement sur le site de Terre Ronde ?

 

Pas si difficile la question … ou est ce la réponse qui n’est pas facile ? Car nous pensons fortement que cela permet de passer à côté de contraintes administratives trop importantes. Nous travaillons sur ce sujet et nous n’hésiterons pas à interroger la justice sur ce point.

 

M. Emin :

On commence à avoir l’habitude que les réponses soient pilotées directement par M. Argenti et non par le Président de la communauté de communes, cela n’a pas beaucoup évolué pour cette soirée. On retiendra tout de même l’argument d’un récent sondage sur Lyon (un Lyon Capitale de 2009 !) qui donne la station d’Hauteville comme la préférée des Lyonnais pour venir faire du ski !

On a retrouvé cet article, au final il n'est pas tellement élogieux, conseillant de faire 20mn de voiture en plus pour trouver bien mieux.

 

M. Bourgeais : Impressionnante agression de son collègue élu de Corlier, allant même jusqu'à l’injurier . C’est vraiment une vision étrange du fonctionnement d’une réunion d’élus qui devraient s’écouter et se respecter. Certains porteraient plainte pour moins que ça…

 

M. Dussuyer : En répondant là aussi de manière assez agressive à Fabienne Joly, on a pu l’entendre dire qu’il ne peut se positionner (d’un point de vue financier) sur des sujets qu’il ne maitrise pas (comprendre autres que la MFR qu’il dirige) ! Incroyable, pense-t-il que le rôle d’un élu est de défendre uniquement ses intérêts ?

Bref, ça ne l’empêchera pas de se positionner pour le projet des canons à neige à 900 000 € HT, qui n’a fait l’objet d’aucune étude financière prévisionnelle, alors qu’il vient de nous dire qu’il ne peut le faire sur des sujets autres que la MFR !

 

M.Drhouin : Il nous explique que la neige engendre un chiffre d’affaires important pour les commerçants du plateau !

On veut bien le croire, et justement c’est ce que nous demandons : qu’une étude sérieuse soit réalisée pour vérifier et chiffrer cette assertion.

Est-ce que c’est le ski alpin qui amène du monde sur le plateau, ou est ce que ce sont les pistes de luges, de ski de fond ? Combien, quelle proportion ?

Est-ce que les canons vont réellement augmenter le nombre de personnes, cela ne va pas augmenter le nombre de personnes pouvant être en même temps sur les pistes..

Bref, on demande une vraie étude, et cela aurait dû être fait dans l’étude que la communauté de communes a payée 26 000 €.

 

 

Conclusion

 

De manière générale, nous avons été choqués par l’agressivité de certains échanges, mais aussi du manque de curiosité de la part de la plupart des élus, qui n’ont posé pratiquement aucune question sur le projet. Nous pensions que les élus allaient au moins être informés du travail qui a été fait, même si à notre sens le dossier soumis à la Dreal est mensonger, inexact et incohérent, mais seuls M. Argenti et M. Emin ont monopolisé la parole, n’écoutant pas les remarques, ne répondant pas aux questions.

 

Au final, 16 élus arrivent à se positionner sur un projet dont ils n’ont même pas lu ni eu l'étude. En effet le seul rapport que nous avons pu récupérer n’a jamais été envoyé à nos élus, et ils ne se sont même pas inquiétés de son existence … Incompréhensible !

On parle d’un projet à 900 000 HT et dans tous les cas, quels que soient les financements, ceux-ci sont tous des financements publics, donc l’argent des impôts des citoyens.

Si, pour nous, sur notre territoire, ce projet est discutable, imaginons ce que pensent les autres personnes du département, de la région qui sont appelés à le financer et à qui on explique tous les jours que l’argent manque !

Même si une nouvelle avancée a été votée pour ce projet de canons à neige, celui-ci n’est pas finalisé et nous pouvons encore largement nous y opposer.

Plus nous serons nombreux, et plus nos élus devront prendre en compte nos positions et surtout nous représenter, c'est-à-dire faire ce pourquoi ils ont été élus et qu’ils ne se laissent pas impressionner par des méthodes discutables, très discutables, telles que les menaces, les pressions et le chantage ! Ce sont en général les moyens utilisés par les personnes qui ne disposent pas d’arguments très solides pour défendre leur cause….

Le collectif a demandé à 2 reprises, par courrier, des informations à la Communauté de Communes sur ces 2 projets, et en particulier le rapport du cabinet qui avait été missionné par la collectivité pour étudier le projet de neige artificielle sur Terre Ronde, mais celle-ci n'a jamais daigné nous donner des informations. Nous avons réussi à nous procurer ce rapport par d'autres biais, et avons pu en prendre connaissance et l'analyser, et constater son manque de sérieux et de rigueur :

 

 

1-aucune étude de faisabilité de neige artificielle ne prouve que de la neige peut être fabriquée et se maintenir sur des pistes situées entre 900 et 1000m, et orientées plein Ouest.

 

Dans le rapport rédigé par le cabinet Abest, aucun chapitre n'est consacré aux conditions météorologiques nécessaires à la production de neige artificielle. Les quelques références météorologiques sont sur-estimées et sommaires.

 

- sur-estimées :

car le cabinet Abest se réfère aux données de la station météorologique des Rousses qu'il considère comme la plus représentative du milieu étudié. Or, celle-ci est située à environ 80 km plus au nord, à une altitude de 1110m avec une inclusion dans le massif jurassien plus marquée donc plus froide et plus humide. Ce choix conduit à une nette sur-estimation des conditions météorologiques

Or, deux stations météorologiques se trouvent à proximité de Terre Ronde : l'une sur Hauteville-Lompnes et l'autre au col de la Lèbe.

Les données issues de ces stations, notamment d'Hauteville, permettraient d'établir une climatologie représentative et de dégager la tendance « lourde Â» de l'évolution des paramètres météorologiques dans un contexte de changement climatique.

Ce sont donc les données de la station d'Hauteville qui devraient être prises comme référence.

 

- sommaires :

car on ne retrouve aucune analyse

-des températures,

-de durée de périodes favorables : la durée cumulative des heures de froid ne signifie pas que ce soit une période favorable si cette durée n'est pas concentrée sur quelques jours,

-de fréquence de ces périodes de froid et leur position calendaire,

-des périodes de fonte brutale due au vent de Sud, à la pluie ou à des températures douces, aggravée par l'orientation des pistes plein Ouest et par l'altitude de 950m car fabriquer de la neige pour qu'elle fonde quelques jours plus tard n'apporte aucune sécurisation du domaine skiable

-des précipitations et de leur évolution. 

 

 

2- aucune étude sur le fonctionnement et la dynamique hydrologique de l'étang :Le rapport Abest ne mentionne :- Aucune relation entre précipitions entraînant la recharge de l'étang et les températures favorables à la production de neige alors que ce sont deux conditions concomitantes.- Aucun historique du niveau de l'étang notamment durant la période hivernale.- Pas d'étude sur le fonctionnement de l'étang : mode et temps de recharge- Pas d'évaluation de la profondeur de l'étang et influence des sédiments- Quelles sont les garanties et quel contrôle (limites techniques de l'installation de pompage) de ne pas pomper au-delà des 30 cm ? Ce point s'avère très important car il détermine la pérennité des roselières de l'étang d'Angeville, qui est classé comme zone humide à l’inventaire de la DREAL Rhône-Alpes (01IZH0295).

 

3-Approche économique :

 

Devant tant d'incertitudes techniques, engager un projet estimé à 840 000 € HT, soit plus d'1 million d'euros TTC, donne une seule certitude : le retour sur investissement ne sera jamais fait.

Le déficit régulier du budget neige de la collectivité- même en saison enneigée - sera encore aggravé par l'investissement et les coûts de fonctionnement annuels induits par l'installation d'enneigement artificiel. L'impact économique sur le commerce local, mis en avant par la collectivité, est lui aussi très discutable, l'essentiel de la clientèle de la station de ski étant soit très locale (plateau d'Hauteville et Plaine de l'Ain), soit originaire de la région lyonnaise ou du sud de la Bourgogne, c'est à dire une clientèle « Ã  la journée Â», qui ne séjourne et ne consomme que très peu sur place.

 

4-Approche environnementale :

 

Le rapport du cabinet Abest est tout aussi incomplet sur l'inventaire faune-flore, qui a été réalisé sur 1 seule journée (le 18 juin 2015). La Frapna, que nous avons contactée, nous a confirmé qu'un seul passage, à cette période, était largement insuffisant, et que de nombreux oiseaux, amphibiens et libellules présents sur le site de l'étang d'Angeville ont été omis. Ce constat ne fait qu'ajouter au doute quant au sérieux de l'étude menée par le cabinet.

 

 

Conclusion

 

Compte tenu de ces éléments, et dans un contexte particulier :

  • d'économies budgétaires demandées à toutes les collectivités,

  • de souci de préservation de l'environnement, et principalement des zones humides, à l'échelle régionale et nationale,

  • de prise en compte du phénomène aujourd'hui incontestable de réchauffement climatique, mis en exergue par la COP21 il y a moins de 2 mois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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